Aventures charentaises 3. Les écluses
On nous a expliqué le fonctionnement d’une écluse, et nous avions hâte, tout en le redoutant de franchir la première.
Sur la Charente, il n’y a pas d’éclusier. Il faut se débrouiller. D’abord, amarrer le bateau au premier ponton et faire descendre les passagers. Il est préférable d’être au moins deux, pour éviter d’être obligé de contourner le bassin pour passer sur l’autre rive. Ensuite, c’est un travail de force. Si le bateau précédent était montant, il faut vider le sas. Ensuite, après ouverture des portes, le bateau entre dans le sas. Il faut refermer les portes, emplir d’eau le sas, ouvrir les portes en aval, sortir le bateau, refermer les portes, et s’arrêter au ponton pour récupérer les passagers.
La Lisa dans le sas.
Les portes sont à « ventelles », des petits panneaux situés en bas et qu’il faut manœuvrer à l’aide d’un cric.
J'ouvre la porte. Vous pouvez voir sur celle-ci le cric qui manoeuvre la ventelle.
L’ouverture des portes se fait ensuite à l’aide d’une manivelle. Tout cela prend plus d’un quart d’heure et nous avions vite fait de perdre une paire d’heures par jour pour ces passages.
Lorsqu'on arrive dans un endroit comme celui-là, on se demande où on va pouvoir passer.
Ce déversoir nous a causé du soucis. Le courant nous renvoyait sur la rive opposée et il ne nous était pas possible d'entrer dans l'écluse
Voici les environs de Jarnac. Les écluses sont repésentée par deux petites flèches. On ne doit évidemment pas circuler dans les parties grisées. Sur la page de gauche, on nous explique sous quelle arche de pont nous devons passer.