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La vie est belle
29 décembre 2010

L'école de mon enfance

 

Nous avions des bureaux en bois à deux places avec un banc accroché après. Sur la table il y avait une rainure pour poser le crayon et le porte-plume. Il y avait aussi un trou pour encastrer l’encrier. Nous écrivions avec une plume qui permettait de faire des pleins et des déliés. Le stylobille n’avait pas encore été inventé

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Lorsqu’on se déplaçait dans les couloirs, il fallait marcher deux par deux, les mains au dos et incliner la tête chaque fois que l’on passait devant la maîtresse. Elles étaient très respectées.

En arrivant en classe, il fallait rester debout à côté de son banc jusqu’à ce qu’on nous donne l’autorisation de nous asseoir.

Pendant les récréations nous jouions à la marelle, à la corde à sauter, à la balle. Le cerceau était réservé pour la maison car on ne pouvait pas l’emmener, ni d’ailleurs le ballon ou la trottinette.

Les jeux collectifs étaient le mouchoir et les quatre coins. Il y avait aussi le ballon prisonnier. Avec ma sœur, nous étions championnes pour ne pas se faire attraper. Nous courions dans tous les sens et la partie s’éternisait !

Nos faisions aussi beaucoup de rondes et il y avait une grande quantité de chansons pour les accompagner.

Les billes et les osselets étaient réservés aux garçons ainsi que les toupies qu’ils lançaient avec une ficelle.

On m’a demandé à quoi correspondaient les pleins et les déliés. Lorsqu’on écrit avec une plume, on appuie celle-ci sur le papier en descendant de façon à faire un trait épais. En remontant, on fait un trait plus fin. C’est un délié. Nos anciens avaient une très jolie écriture qu’on ne peut reproduire avec le stylobille. Les plumes les plus courantes étaient les « sergent major »

 

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