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La vie est belle
3 janvier 2011

Radio et musique avant la guerre

Pour apprendre les nouvelles chansons, il n’y avait pas que les chanteurs des rues. Il y avait aussi la radio…Mais quelle radio ! Il fallait se mettre la tête dans le poste pour essayer de capter quelque chose au milieu des gargouillis. Cela était tout de même amélioré avant la guerre. Tout le monde n’avait pas la radio, cela coutait très cher. J’ai acheté mon premier poste en 1950 à crédit car le prix revenait au salaire d’un mois.

Ceci dit, mes parents avaient leur poste. Les émissions étaient en direct et nous avons assisté à l’une d’entre elles qui avait lieu ce jour-là dans la cour de l’hôpital Percy. Elle s’appelait »Ploum ploum tralala » et était produite tous les jours dans une ville différente.

Saint-Granier était l’animateur et Zappy Max faisait la publicité : »Dop dop dop dop dop dop tout le monde adopte Dop » Il y avait d’abord une explication du lieu ou on se trouvait, puis

il y avait la chanson du jour, accompagnée par un accordéoniste, un chanteur qui nous la présentait et nous qui avions reçu des feuilles imprimées, on reprenait tous en chœur.

Quant au tourne-disque, c’était rudimentaire. On posait le disque, un 78 tour sur une platine et dessus, un bras muni d’une aiguille. Il fallait remonter l’engin, qui fonctionnait avec un mouvement d’horlogerie, à chaque disque pour ne pas tomber en panne au milieu. Un disque durait 3 mn. Il fallait changer l’aiguille tous les 10 disques. Le son était mauvais. A la maison nous n’avions que quelques chansons enfantines que nous connaissions par cœur.

1 

Ceci n’est pas notre gramophone, mais celui qui lui ressemble le plus. Le notre était plus petit, était démontable et tenait dans un coffret d'environ 30 cm de long sur 20 de large. Il y avait un pavillon qui était en carton et se repliait dans la boite.

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