Fête des mères
J’ai cette fête en horreur depuis l’école primaire. On nous obligeait à écrire une lettre à notre maman (tant pis pour celles qui n’en avaient pas). Il y était toujours question des nuits blanches passées à nous soigner. Je crois n’en avoir jamais passé ni maman non plus.
Mes enfants n’ont pas eu droit à cette punition. C’était l’époque des colliers de pâtes, de cailloux peints ou de boites à fromage décorées.
Puis est venue l’époque de l’argent de poche. Je me souviens d’un tire-bouchons dont la boule servant de poignée m’est restée immédiatement dans les mains. Les commerçants se débarrassaient des invendables.
Enfin l’époque des bouquets. On le composait nous-même en achetant les fleurs séparément, plus de l’eucalyptus ou de l’asparagus.
Maintenant, on vend de tout : des lave-linge (comme si les enfants étaient riches) et pour les moins fortunés, du produit à vaisselle ou du papier toilette. Ne riez pas, c’est vrai.
Un de mes fils m’a tout de même amené un bouquet, malgré que mon jardin soit plein de fleurs. Je vais vous expliquer pour le cas où vous voudriez le même.
Vous prenez deux grandes feuilles de plastique avec un carton entre les deux. Vous remontez les bords et attachez le tout avec un lien, ce qui permet de mettre de l’eau dedans.
Vous mettez deux grandes feuilles (je ne sais pas ce que c’est.)
Accessoirement, vous pourrez mettre quelques fleurs qui vous couteront moins chères que l’emballage. Un ruban et une étiquette publicitaire et le tour est joué. Vous avez un beau bouquet tout raide.
Evidemment, j’ai retiré l’emballage ainsi que les feuilles pour donner de l’espace aux fleurs.
Normalement, on aime sa maman toute l’année et pas seulement ce jour-là.