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La vie est belle
9 août 2012

Histoire de loups

Hautes-Alpes: nouvelles attaques du loup, le tir de défense autorisé dans 4 communes

Voici le commentaire que j'ai fait suite à cette nouvelle

Sans être pour le massacre des loups, je n’ai jamais compris leur réintroduction. Les routes et autoroutes, les grands troupeaux, ne leur donnent plus les mêmes conditions de vie. Au moyen âge, il y en avait tout autour de Paris. Près de chez moi, il y a un « saut de loup » à l’entrée d’un château. Si on voulait les réintroduire là, ce serait un tollé général. Mettez-vous à la place des bergers qui devraient construire d’immenses bergeries dans les montagnes et rentrer tous les soirs une très grande quantité de moutons. C’est devenu impossible.

Je me doutais bien que mon article m’attirerait une grande quantité d’opposants qui ne sont évidemment pas directement concernés. L’un d’eux me dit que les loups sont revenus naturellement.

En effet, après vérification, des loups sont arrivés naturellement dans le Mercantour. 80% de français les défendent. Mais on omet par exemple de leur montrer un mouton, encore vivant, auquel un loup a partiellement arraché le fœtus du ventre.

Et si on les défend, pourquoi détruire systématiquement, les renards, ragondins, fouines, belettes, lapins de garenne, et j’en passe, considérés comme nuisibles. Eux aussi ont le droit de vivre et de se nourrir.

Cet article avait donné lieu à de nombreux commentaires favorables à la réintroduction du loup. Voilà ce que j’avais ajouté :

Il est impossible de faire marche arrière. Il faudrait supprimer les routes et les voitures qui tuent les ours. Il faudrait réduire le nombre des moutons pour les surveiller plus facilement et il n’y aurait plus assez à manger pour les habitants. Il faudrait réduire la population.
Dans notre village, il y avait une bergerie avec une centaine de moutons. Les éleveurs n’auraient pas pu vivre avec seulement 20 qu’il aurait été plus facile de surveiller.
Le loup n’a pas de prédateur. Il risque de se multiplier comme les sangliers qui sont classés nuisibles et contre lesquels on organise des battues.
Ceux qui sont contre les bergers qui veulent défendre leurs troupeaux sont les même que ceux qui ont soutenu le bijoutier qui a défendu sa boutique.
Je n’ai pas de loups à côté de chez moi, et je m’en moque comme les bureaucrates qui pondent tous ces décrets en n’y connaissant rien. Je dis seulement ce que je pense. Ne m’en veuillez pas.

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