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La vie est belle
24 septembre 2012

Béatification du Père Louis Brisson

 

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Je ne raconterai pas sa vie que l’on peut trouver sur le blog de ma fille ou sur Google. Je vous ferai seulement part de mes impressions personnelles.

La cérémonie officielle a eu lieu à la cathédrale de Troyes, samedi.

Hier, messe d’action de grâce à Plancy l’Abbaye. Je vais vous révéler un secret : C’est là que j’habite. C’est là aussi qu’est né et mort le Père Brisson.
La cérémonie s’est déroulée au stade.

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C’est le seul endroit qui puisse recevoir tant de monde. Tous les continents étaient représentés. Un autel avait été dressé sur un podium. Il y avait de nombreux bancs pour ceux qui sont arrivés assez tôt pour en profiter. Le reste du stade était divisé en zones par des barrières. Beaucoup de personnes avaient amené des sièges pliants. J’en avais moi-même amené un. Ce que j’ai regretté, c’est de n’avoir pas mis mon anorak. Il y avait un vent glacial. 

La cérémonie a débuté par l’arrivée en procession des ecclésiastiques. Quand je dis procession, ne pensez pas à quelque chose de très recueilli. Cela ressemblait plutôt à l’arrivée des jeux olympiques, quelque chose de très joyeux. Il y avait des grands, des petits, des noirs des blancs, des gros, des aubes de tous les blancs, des bonnets, des appareils photo. Les évêques terminaient le défilé.

Pour la messe j’étais enchantée de retrouver quelques chants latins, au milieu des prières en français, anglais, allemand et espagnol. Dans la foule, il y avait des jeunes dont on reconnaissait la qualité d’interprète grâce à leur brassard.

Après la cérémonie, tout le monde s’est dirigé vers les stands pour prendre son sac repas. Nous avions des carottes râpées (ou des tomates), des chips, un sandwich, un fromage au choix, de l’eau, une pâtisserie. Nous nous sommes installés sur les bancs

Les suisses, venus en grand nombre 

Et l’harmonie de Plancy, sont intervenus à ce moment 

J’ai oublié de parler de la présence de gendarmes pour la circulation sur les parkings, des pompiers et d’une ambulance, qui n’auraient servis à rien si ma fille ne s’était pas fait piquer à la fesse par une guêpe. Elle a bénéficié du soin de tous les pompiers, de l’ambulancier et des médecins de service.

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L’après-midi était consacrée à des spectacles et concerts donnés dans l’église, ainsi qu’à l’accès de la maison occupée par le Père à la fin de sa vie Cette maison, tenue par les sœurs oblates est devenue une école d’enseignement ménager, fermée à cause des nouvelles lois, mais transformée actuellement pour y faire un foyer-logement.

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