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La vie est belle
7 décembre 2010

Les transports

 

Avant la destruction de mon ancien blog, je vais continuer à recopier certains articles. Aujourd'hui, je vais commencer la série concernant la vie entre 1930 et 1950. J'en profiterai pour faire quelques modifications. Je commence par les transports.

En ce temps-là, les transports en commun permettaient d’aller n’importe où à condition toutefois de marcher un peu. Nous n’étions pas comme certains qui rangent leurs voiture à la porte des magasins au risque de gêner tout le monde pour s’économiser 50 mètres !

A Paris, nous avions le métro et les autobus. Ceux-ci étaient verts et blancs avec une plate-forme à l’arrière et une chaîne en guise de porte. Il y avait un employé de la RATP (régie nationale des transports parisiens) qui fermait la chaîne et qui tirait sur une poignée actionnant une sonnette qui avertissait le chauffeur qu’il pouvait repartir. Puis il poinçonnait les billets à l’aide d’une boite attachée à sa taille. Pendant la guerre, par suite du manque d’essence, les autobus marchaient au gazogène. Ils avaient un énorme réservoir sur le toit presque aussi gros que l’autobus.

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Le métro avait des banquettes en bois et des filets au dessus pour mettre les bagages. Dans les stations, les murs étaient comme maintenant recouverts d’affiches. Elles représentaient les vins Nicolas, le chocolat Banania (interdite maintenant), la petite vache de Monsavon. Dans les tunnels, c’était : Dubo Dubon Dubonnet. Dans toutes les stations, il y avait un poinçonneur (comme chantait Gainsbourg) et un chef de quai.

A la campagne, nous avions le « tortillard » ainsi nommé car il faisait des tas de détours pour desservir tous les villages. Il mettait 2 heures pour faire 20 km, nous envoyait des grandes quantités d’escarbilles et nous déposait à 2 km de chez nous.

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Quelquefois, il avait du mal à monter les côtes. Beaucoup de passagers descendaient pour marcher un peu. J’aurais aimé en faire autant pour cueillir des fleurs sur les talus mais je n’en avais pas le droit.

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